dimanche 29 novembre 2020

Pour accueillir la joie de Noël.

 



Message de la part de notre administrateur diocésaine, le Père Xavier SIGNARGOUT

Au terme de cette année 2020, nous allons entrer dans une nouvelle année liturgique et aux premiers jours de 2021, le 10 janvier, nous accueillerons Mgr Jacques Habert, notre nouvel évêque. Nous voici donc à un moment très particulier de notre vie en Église qui va coïncider avec les temps de l’Avent et de Noël.

La première démarche à faire en ce temps de veille, c’est de nous mettre en route. Le temps de l’Avent n’est pas celui d’une attente passive mais au contraire le temps d’une préparation. Il s’agit de revivre avec le peuple d’Israël, avec les prophètes et les « pauvres du pays », l’attente du Messie pour que se réalisent les promesses de Dieu. Il s’agit aussi de préparer son chemin. Pour ouvrir cette route, il faut nous préparer nous-mêmes, mobiliser nos forces, être « lancé vers l’avant » comme dit saint Paul (Ph 3,13), nous laisser conduire par l’Esprit comme l’ont fait les prophètes, la Vierge Marie, et les Mages guidés par leur étoile. Ne passons pas à côté de ces quatre semaines qui vont nous conduire à Noël. Préparons bien sûr les signes extérieurs de la fête à venir, le sapin, la crèche, les lumières, mais préparons surtout l’intérieur, notre cœur, la part la plus intime de nous-même, parfois divisée et en quête d’unité. Et mobilisons-nous pour cette route nouvelle qui s’ouvre à notre diocèse avec son nouvel évêque.

Il s’agit aussi pendant ces jours de discerner les signes d’espérance qui parsèment nos vies. Au sein des nombreuses difficultés qui ont marqué cette année, la crise sanitaire, la crise économique qu’elle a engendrée, et les difficultés sociales qui surgissent, nous pouvons lire aussi des signes d’espérance : la solidarité de beaucoup, l’attention portée sur toutes ces personnes qui ont soutenu la vie du pays pendant ces temps de confinement et que nous avions tendance à ignorer, l’interrogation profonde sur la place que doivent avoir les personnes âgées, les plus fragiles, dans notre société, la prise de conscience que nous devons respecter la nature et l’environnement, le renouvellement de notre vie de prière, notamment dans les familles. Pour discerner ces signes d’espérance, il faut prendre le temps de nous asseoir pour relire nos journées et les mettre devant Dieu jusqu’à, comme dit encore saint Paul, « lui présenter votre corps – votre personne tout entière –, en sacrifice vivant, saint, capable de plaire à Dieu : c’est là, pour vous, la juste manière de lui rendre un culte » (Rm 12,1).

Nous l’avons appris pendant ces deux confinements : la prière chrétienne a besoin de s’exprimer dans la liturgie commune, celle de l’Église, et elle a besoin du rassemblement de l’Eucharistie, qui est la source et le sommet de la vie en Église et qui nous a manqué à tous. Mais la prière chrétienne ne se limite pas à ce rassemblement. Elle est la prière de toute notre vie, de toutes ces rencontres avec le Christ qui s’expriment également dans le recueillement personnel et dans l’attention fraternelle au prochain : « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25,40). Tout cela aussi constitue notre culte spirituel et, d’une certaine façon, la crise que nous avons subie nous a aidés à le redécouvrir. Prier, c’est aussi méditer la Parole de Dieu ; prier, c’est aussi faire oraison ; rendre un culte à Dieu, c’est aussi visiter les malades et prendre soin de ses frères.

Il serait vraiment dommage de perdre tout ce que nous avons appris pendant ce temps de crise et qui peut contribuer à renouveler, à vivifier notre vie en Église.

Pour vivre en diocèse ce temps de l’Avent où nous sommes tous appelés à témoigner de notre espérance, je vous propose deux démarches possibles et qui peuvent très bien se compléter. La première consiste à mettre en œuvre et à diffuser largement la proposition de la Pastorale des familles intitulée La lumière brille dans les ténèbres (Jn 1,5), de façon à ce qu’elle touche le plus grand nombre de chrétiens de notre diocèse. Vous le verrez, c’est un moyen simple, qu’on peut vivre en famille, et qui est proposé à partir du signe de la lumière. Vous trouverez les modalités sur le site du diocèse ou en cliquant ici

(https://bayeuxlisieux.catholique.fr/?p=345924)

La seconde vient de plusieurs paroisses qui ont créé une sorte de réseau d’entraide, en particulier sous la forme de « binômes » dans l’une d’entre elles. Le principe est le suivant : une personne prend en charge une autre personne, qu’elle sait isolée, peut-être pas à l’aise avec l’ordinateur et pas forcément prête à rejoindre un groupe, en acceptant de lui donner de temps en temps un coup de fil pour prendre de ses nouvelles, pour échanger avec elle, pour lui donner aussi des nouvelles de la paroisse ; si la personne n’habite pas trop loin, il est encore mieux d’aller la visiter si c’est possible (dans le respect des normes sanitaires demandées). C’est une démarche très concrète et un geste de fraternité.

À Noël, nous allons accueillir Jésus, l’Emmanuel, le Fils de Dieu qui se fait l’un de nous. Réalisons la force de ces mots : Emmanuel, Dieu-avec-nous. Ce n’est pas un slogan pour dire que Dieu soutient nos idées ou pire nos armées, mais c’est la révélation même de son amour. En Jésus, Dieu vient à nous, il se met à notre portée. Comme le dira la lettre aux Philippiens : « Il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix » (Ph 2,7-8). Nous chantons cela la nuit de Noël : « de la crèche au crucifiement, il nous aime inlassablement ». C’est le même mystère.

Voilà l’extraordinaire nouvelle qui éclate à Bethléem : Dieu n’est pas loin, il se dévoile au milieu de nous, il s’est fait l’un de nous. Mystère qui dépasse de toutes parts notre horizon trop court, et saint Luc nous montre comment la Vierge Marie, la personne la plus proche de Jésus puisqu’elle est sa mère, a accueilli ce mystère : « Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur » (Lc 2,19). Puissions-nous, chacune et chacun pendant ces fêtes de Noël, laisser tomber un moment la frénésie de la consommation et de la course aux multiples occupations pour nous approcher simplement de la crèche, à l’église ou chez nous, pour méditer le don que Dieu nous fait et laisser entrer en nous la joie de Noël !

Dans la joie d’accueillir très bientôt notre évêque, Mgr Jacques Habert, je vous souhaite à l’avance un très joyeux Noël. 







vendredi 27 novembre 2020

L'AVENT

 

Nous entrons dans cette période de quatre semaines qui précède Noël. Le mot AVENT vient du latin adventus : l’avènement.

En occident, cette période marque le début de l’année liturgique. Elle débute le quatrième dimanche précédent Noël  et se termine le jour de Noël. Dans la liturgie on y rappelle la longue attente de Dieu par les Justes et l’attente, pour tous les chrétiens de la naissance de Jésus.

Sans que ce soit une période de tristesse, cette attente exclue les grandes festivités. La couleur liturgique devient le violet (sauf pour le troisième dimanche celui de « Gaudete », de la joie où elle est rose pour signifier que cette attente demeure joyeuse)  et on omet le « Gloire à Dieu » à la messe dominicale.

Au cours de cette période, il est de coutume de créer une couronne faite de branches de pin. Elle comporte quatre bougies qui sont allumées progressivement chaque dimanche de l’Avent.

Ces bougies, on a pris l’habitude de dire qu’elles symbolisent les grandes étapes du salut :

-  Le premier dimanche : la bougie symbolise le pardon accordé à Adam et Eve. Ils mourront sur la terre mais ils vivront en Dieu.

-  Le deuxième dimanche : la seconde bougie symbolise la foi des patriarches. Ils croient au don de la terre promise.

-  Le troisième dimanche : la troisième bougie symbolise la joie de David. Il célèbre l’Alliance et sa pérennité.

-  Le  quatrième dimanche : la bougie symbolise l’enseignement des prophètes. Ils annoncent un règne de paix et de justice.

Préparons-nous donc à accueillir celui qui s’est fait homme pour nous, préparons notre cœur et ouvrons-le autour de nous (dans la mesure du possible actuellement).








mercredi 25 novembre 2020

 


Voici une petite prière de Sœur Odette Prévost, petite sœur de Charles de Foucault, 

assassinée en Algérie en novembre 1995 que nous adresse Sabine de GUERPEL.

 

Vis le jour d'aujourd'hui

Vis le jour d'aujourd'hui. Dieu te le donne, il est à toi, vis-le en Lui.

Le jour de demain est à Dieu, remets-le Lui.

Le moment présent est une frêle passerelle. 

Si tu le charges des regrets d'hier, de l'inquiétude de demain, 

la passerelle cède et tu perds pied.

Le passé ? Dieu te le pardonne.

L'avenir ? Dieu le donne.

Vis le jour d'aujourd'hui en communion avec Lui.

Et s'il y a lieu de t'inquiéter pour un être aimé, 

regarde-le dans la lumière du Christ ressuscité.

                                        Sœur Odette Prévost (1932-1995)

                         

Ermitage de Charles de Foucault












mardi 24 novembre 2020

Le 25 novembre : Sainte Catherine

Date et sainte connues de tous… à commencer par les jardiniers fidèles à l’adage : « A la sainte Catherine tout bois prend racine. »

Les jeunes filles célibataires de 25 ans sont fêtées et sont appelées « Catherinettes ».

Une autre sainte Catherine est fêtée le 28 novembre mais c’est Sainte Catherine Labouré (1806 – 1876) qui fut témoin de trois apparitions de la Vierge, fille de la charité, elle fut canonisée en 1947.

D’autres encore vous dirons que la sainte Catherine c’est le 29 avril mais dans ce cas c’est Sainte Catherine de Sienne qui est mise à  l’honneur (1347-1380 docteur de l’Eglise depuis le 3.10.1970).

Le 25 novembre nous honorons Sainte Catherine d’Alexandrie, selon la légende elle aurait subi le martyre après avoir convaincu des savants païens de la justesse de la foi chrétienne. C’est aujourd’hui la patronne des philosophes, des étudiants et des jeunes femmes célibataires et à cause de son supplice celle des charrons et des rémouleurs.

Ste Catherine d'Alexandrie












Elle est née en Egypte à Alexandrie vers 290. Fille du roi Costos (Cestus  ou Coste de Cicilie) elle apprend les arts et les sciences, elle connait les poètes et les philosophes. L’empereur Maxence(Maximin)  lors de son passage à Alexandrie en 313 ordonne à tous ses sujets d’offrir des sacrifices aux idoles par le biais de jeux de cirque. Elle demande à le rencontrer. N’osant répondre lui-même il convie 50 philosophes. Elle réfute si bien les objections qu’ils s’avouent tous impuissants et se convertissent au  christianisme. Elle leurs démontre les erreurs du paganisme.  De colère l’empereur envoie Catherine en prison et fit jeter les philosophes dans un brasier. Une douzaine de jours plus tard toujours en bonne santé on la jette dans une machine munie de roues garnies de pointes afin de la déchiqueter. Un ange l’enleva et la machine éclata blessant une multitude de païens présents. L’impératrice étant intervenue en sa faveur durant son emprisonnement l’empereur la fit décapiter (après lui avoir fait couper les seins) et il condamna Catherine et tous les soldats se prétendant chrétiens.


Monastère de Ste Catherine du Sinaï

Avant de mourir elle demanda à Dieu d’exaucer tous ceux qui prieraient par son intercession et de les conduire au paradis. Le bourreau lui coupa le cou et du lait jaillit à la place du sang. Les anges prirent son corps et le portèrent au Mont SinaÏ en Egypte. Où est érigé le monastère Sante Catherine. Au VIIIème siècle, un corps intact fut retrouvé, il fut reconnu comme celui de Sainte Catherine. Son culte se développa beaucoup durant les croisades.

Jeanne d’Arc entendait la voix de « Madame Catherine » …

On la reconnait aujourd’hui, sur différentes représentations, à sa couronne (car fille de roi), à la roue dentée (du supplice), à l’anneau de son mariage mystique, à l’épée de sa décapitation ou à la palme du martyre entre autres.

En occident il faut attendre le IXème siècle pour que commence à Rouen et dans les universités la dévotion à la Sainte.

Nous ne regarderons plus de même œil, dorénavant Sainte Catherine.


Présentement bonne fête à toutes les Catherine et plus particulièrement à nos Catherine Hospitalières !!




vendredi 20 novembre 2020

Saint Frai … oui … mais…

                                  


-          Chacun connait l’accueil Marie Saint Frai,

-          Chacun visualise la chapelle Notre-Dame des Douleurs,

-          Chacun connait les Sœurs de Saint Frai…

Mais comment tout cela a-t ’il commencé ?
Rappelons-nous :

1858 les apparitions à Bernadette et aussitôt les pèlerins affluent à Lourdes. Les  malades comme les valides logent et campent là où ils peuvent, souvent dehors, il n’y a pas encore d’hôtels et de jour en jour le nombre augmente et Lourdes n’est qu’un village. Le 8 décembre 1870 le Père RIBES, alors âgé de 46 ans, demande à rencontrer le curé PEYRAMALE pour lui soumettre un projet. Il a rencontré Bernadette à trois occasions et finalement au bout de dix années il croit en ses dires malgré son scepticisme des débuts mais au fil des années  l’engouement et de la dévotion à Notre-Dame le persuade. Il envisage de créer une congrégation de religieuses pour venir en aide à tous ces pèlerins. Il imagine un asile qui recevrait gratuitement les vieillards infirmes et nécessiteux et un hébergement à prix coûtant pour ceux qui espèrent en une guérison en venant prier  à la Grotte. Pour y servir les Bonnes Sœurs hospitalières de Tarbes pourraient servir cet asile. Ainsi serait exercée la charité qui est aussi une prière. Le curé lourdais est d’accord mais n’a pas de moyens. Le Père RIBES n’a pas un sou non plus, mais il a espoir en la miséricorde du Seigneur. Il se lance corps et âme dans son projet qu’il partage avec la communauté fondée à Tarbes le 28 mars 1866 : la congrégation des Filles Notre-Dame des Douleurs soutenue par mademoiselle Marie Saint Frai (née le 9 mars 1816 à Tarbes qui deviendra en religion Sœur Saint Jean-Baptiste).



Cela débute par de nombreuses petites locations de sous-pentes, chez l’habitant, puis de maisons dans Lourdes, locations qu’il faut augmenter et agrandir au fil du temps tant les besoins deviennent important. Une généreuse donatrice (Madame de Vogüe) offre un chalet où les sœurs accueillent les premiers pèlerinages. Un terrain est acheté en 1872 et le 6 avril 1874 pose de la première pierre de l’hôpital Notre-Dame des 7 douleurs (Accueil Saint Frai actuel) permettant de recevoir jusqu’à 1000 malades. Le Père Ribes en sera le co-fondateur.


Photo prise pendant le pèlerinage 2020


Et aujourd’hui se sont toujours les sœurs de Marie Saint Frai, membres de la congrégation romaine des sœurs Notre-Dame des Douleurs qui animent l’hôpital devenu accueil médicalisé totalement rénové en 1998 et pouvant dorénavant accueillir 412 malades. Que de chemin parcouru depuis les premiers accueils en 1874 sur des paillasses à celui aujourd’hui d’un confort adapté aux malades. Le travail de Dieu dans les cœurs se poursuit inlassablement.

Et le travail ne « nos sœurs » ne s’arrête pas à Lourdes, elles sont toujours présentes, souriantes, vivent la joie de l’Evangile, la compassion pour les malades et le partage chaleureux et familial avec chacun.

De plus elles sont présentes à Tarbes, mais aussi dans les Pyrénées, en Provence, dans le Languedoc-Roussillon, en Egypte, en Israël et au Liban.

Nous en reparlerons dans un prochain message mais en attendant portons-les dans nos prières car elles vivent une période difficile en raison des conditions actuelles et formulons le vœu de se retrouver en août avec des malades…chez elles !


Vitrail Chapelle N.D. des Douleurs St Frai



vendredi 13 novembre 2020

48ème congrès de l’Association des Présidents des Hospitalités Francophones (APHF)



Nous nous faisions une joie de nous retrouver au Havre (près de chez nous !) les 23-24 et 25 octobre. Hélas les événements sanitaires et les restrictions préfectorales ont contraints nos amis de l’hospitalité du Havre non pas à annuler ni à reporter mais à délocaliser ce congrès. Pas une mince affaire ! Et ils l’on fait en le délocalisant à … Lourdes et oui ! Pourquoi Lourdes ? Car les structures permettent un accueil tout en respectant les règles de sécurité sanitaire obligatoires. Il leur a donc fallu réorganiser de A à Z, ce qu’ils firent avec un brio remarquable et remarqué et ils sont allés jusqu’à le rebaptiser « Le Havre sur Gave ». Félicitations à eux.

Le thème en était cette année : « J’aimerais tant que tu vives cette joie. »

Nous devions être environ 240 à nous retrouver au Havre et c’est quasiment autant que nous étions à Lourdes et ce, à notre plus grande joie car ces temps d’échanges, ces ateliers, ces débats sont toujours riches et source d’inspiration importante pour notre hospitalité. D’autant qu’il va nous falloir être imaginatif pour l’avenir de nos pèlerinages !

C’est à la Cité saint Pierre, salle Padre Pio que le congrès s’est ouvert par la voix de son président.


La cité Saint-Pierre

Les interventions : 
  • La joie de Bernadette par le Père Marcel Morin aumônier des Cadets du Havre
  • La joie du service par Jacques Nieuviarts  Augustin Assomptionniste
  • La joie du service par le Dr. Alessandro de Francisis
  • La joie de la rencontre par Philippe de la Chapelle directeur de l’OCH furent riches.
Avant un débat sur : « Lourdes 2020 comment l’avons-nous vécu ? » Nombre d’hospitalité n’ont organisé de pèlerinages, d’autres (comme nous) ont fait une délégation seulement et seulement trois hospitalités ont accompagnés des malades. 

Seconde journée : samedi.

Messe à la Grotte et lecture pour la première fois de la prière des Présidents d’Hospitalités :

Dieu notre Père
Parmi toutes tes créatures,
tu as fait éclore Marie, la créature parfaite,
« l’Immaculée Conception ».

À Lourdes, Elle a prononcé ce nom                                      
et Bernadette l’a répété.                                      
Comme Elle, dans ton immense                                     
miséricorde, nous avons été appelés à                                     
servir nos frères, les pèlerins.                                  
Aide-nous, Père, source de toute bonté,                                       
dans nos responsabilités acceptées                                          
au sein de nos hospitalités                                         
à cheminer dans cette voie de sainteté.                                         
Vierge Marie nous t’en prions !                                

Seigneur Jésus
Tu nous a donné Marie comme Mère,
elle a partagé ta passion et ta résurrection.
Toi qui étais proche des malades et des
pécheurs, aide-nous à partager les peines
et les joies de nos hospitaliers
et de tous ceux que nous accompagnons.
Vierge Marie nous t’en prions !

Esprit Saint
Tu es esprit d’amour et d’unité.
À Lourdes, par Bernadette, Marie a
demandé de bâtir une chapelle
et de venir en procession.
Aide-nous à vivre dans un esprit de service
et de communion les responsabilités
qui nous ont été confiées.
Que nos hospitalités soient toujours le
reflet du visage maternel de l’Eglise.
Vierge Marie nous t’en prions !

Notre Dame de Lourdes, Priez pour nous
Sainte Bernadette, Priez pour nous.

Montée à la Cité Saint Pierre pour écouter les interventions 
  • de Mgr. Ribadeau-Dumas Recteur du sanctuaire Notre-Dame de Lourdes
  • de Daniel Pezet Président de l’HNDL
  • du Père Jacky-Marie Lhermitte président de l’ANDDP
  • suivi de l’intervention des directeurs des accueils Notre-Dame et Saint-Frai.
Là encore des annonces riches d’espérance mais avec bon nombre d’incertitudes hélas .

puis débat partagé sur « Lourdes 2021 la Joie du renouveau. »

Chacun gardera de ce congrès un temps fort d’amitié et d’espérance et peut-être que les événements actuels vont nous obliger à réagir et à encore être plus solidaires.

 De nombreuses questions sont restées sans réponses ne sachant pas ce que sera l’avenir suite à la Covid 19.

Peu de pèlerinages ont accompagnés des malades en 2020 mais chacun à la ferme volonté pour 2021 de revenir à Lourdes avec des malades. Sous quelle forme ? en hôtel ? à Saint Frai ? en s’unissant avec une autre hospitalité ? Dans la conjoncture actuelle nous savons pertinemment que nous ne pourrons avoir les malades résidant en EHPAD, mais comment cibler les personnes qui sont chez elles ? Les familles sont-elles prêtes à nous les confier ? Les médecins donneront ils leur accord ? Quelles seront l’été prochain les conditions sanitaires ? Les hospitaliers seront-ils prêts à vivre autrement ces 5 jours ?

Une chose est certaine l’hospitalité veut continuer à assurer son rôle de service, d’aide, de rencontre et de partage auprès des plus petits et des plus fragiles. A nous d’être imaginatifs, inventifs, créatifs. Mais il ne nous apparaît pas possible de ne pas emmener des malades à la Grotte auprès de Notre-Dame et de Bernadette.

Certes notre engagement ne se limite pas au pèlerinage, c’est au quotidien que nous vivons en hospitalité mais comment ne pas répondre à l’appel de Marie ? Puissions-nous vivre ce devant l’Immaculée Conception ce moment de grâce qui nous est offert au pied du rocher.

Et puis ayons une pensée pour les sœurs de Saint Frai pour qui l’avenir est incertain. Ne devons-nous pas les aider, les encourager. La meilleure des solutions n’est-elle pas d’aller les rejoindre ?

Alors c’est avec cette espérance rivée au corps que nous prions afin que 2021 nous offre la possibilité de pèleriner peut-être encore différemment mais pour que chacun puisse vivre pleinement son service sachant que nous ne pourrons jamais donner autant que nous recevons.






 




mardi 10 novembre 2020

Bienvenue à Monseigneur Jacques HABERT


C'est avec une grande joie que nous venons
 d'apprendreaujourd'hui, la nomination, par le pape, de notre nouvel évêque en la personne de Monseigneur Jacques HABERT. L'histoire se répète car, il est actuellement évêque du diocèse de Sées, comme l'était Monseigneur BOULANGER.


Nous lui souhaitons la bienvenue, et espérons pouvoir l'accueillir au plus vite (en fonction des conditions sanitaires). 

Nous l'assurons dès maintenant de notre soutien et de nos prières et le confions à Notre-Dame ainsi qu'à Ste Thérèse, puisque comme elle il quitte l'Orne pour le Calvados.

Réjouissons-nous.

SAMEDI 21 AOÛT

  Chemin de croix des Malades - Messe d’envoi      9h30                    Chemin de croix des malades 5 ème étage                  ...